Suite à l’Accord de Paris, nombreux sont les industriels qui se sont engagés à réduire leur empreinte carbone. Bien qu’étant loin d’avoir fini d’adresser les émissions directes (scope 1) et les émissions liées à la consommation énergétique (scope 2), de plus en plus s’attaquent désormais à un nouveau défi : le scope 3 amont. Le scope 3 amont correspond à des émissions indirectes, non incluses dans les scopes 1 et 2 : les émissions liées à la Supply Chain (fournisseurs, transporteurs, distributeurs…).

En effet, les enjeux de décarbonation des industriels s’étendent au-delà de leurs propres opérations : la réduction des émissions du scope 3 est une nouvelle étape, qui doit permettre de trouver des optimums globaux, et créer une traction sur l’ensemble de la chaine de valeur.

Le scope 3 amont est devenu le centre d’attention des industries manufacturières car il représente une part souvent majoritaire du bilan carbone des produits[1]De par leur nature étendue et complexe, ces émissions indirectes sont plus difficiles à maitriser. Pour y parvenir, les industriels doivent engager un large éventail de parties prenantes, et faire face à de fortes résistances. De quels leviers disposent les industriels pour surmonter les situations de blocage ?